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E-mail : ortholab@axiolab.com Définition

L’axiographie

L’axiographie est une méthode de mesure effectuée pour les analyses occlusales, et réalisée à partir de l’enregistrement pantographique et l’Enregistrement Intra Oral.
+ d’info
Sylvain LE GALLOIS
42 France

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Présentation
Axiographie

Explications

     

L’AXIOGRAPHIE, effectuée pour les analyses occlusales, est réalisée à partir de l’enregistrement pantographique des déplacements condyliens (enregistrement de la pente condylienne) et plus particulièrement en ce qui nous concerne de l’enregistrement intra-oral (E.I.O.), selon la technique du Professeur Albert GERBER de Zürich (d’après les études de Mc Crane et de Gysi), qui consiste à créer le dento- dentaire en rapport avec le mandibulo-crânien afin d’obtenir la répartition des charges occlusales et une fluidité des mouvements de la mandibule sans interférences dentaires iatrogènes(1). Pour ce faire, le principe de la stabilité du trépied est employé(2) : nous réalisons des maquettes pour désoccluser la totalité de la denture et pour obtenir un seul point d’appui au centre des arcades dentaires (point d’appui sur l’arcade supérieure et plaque réceptrice sur l’arcade mandibulaire), les deux autres points d’appui étant les articulations temporo mandibulaires (A.T.M.)(3)

(1)
(2)
(3)
Enregistrement Intra Oral

L'enregistrement Intra-oral s'effectue à l'aide d'une plaque pointeau au maxillaire supérieur et d'une plaque réceptrice sur l'arcade mandibulaire. Ce dispositif, une fois en bouche, va permettre la désocclusion des dents, le centrage les Articulations Temporo Mandibulaires dans les cavités glénoïdes (4) afin d'effectuer le tracé de l'arc gothique (arc de Gysi) et l'enregistrement de la position physiologique et thérapeutique du patient(5).

 
(4)
(5)

Avantages de l’E.I.O

• Non dépendant de l’opérateur
• Orthopédie ATM
• Relation centrée physiologique du patient
• Reproductible dans le temps
• Intégration posturale de l’occlusion

Sylvain LE GALLOIS
42 France

Enregistrement Condylien

 L'enregistrement condylien permet de mesurer la pente condylienne (angle formé entre l'axe de déplacement du condyle lors de l'ouverture buccale et le plan de référence qui est souvent le plan de Francfort), de pouvoir mettre en évidence un ressaut méniscal et également de programmer l'articulateur tridimensionnel.

 

Stabilomètrie

Les différentes mesures nous permettent de tester et d’évaluer les implications des différentes entrées dans les syndromes de déficience posturale (S.D.P) . Ainsi les entrées podale , visuelle et dentaire pourront être mise en situation afin d’obtenir la meilleure réponse posturale(1)(2).
Par exemple, des semelles serviront aux corrections podales dites ascendantes, des prismes ou aimants serviront dans certaines corrections visuelles , des gouttières(3)(4) ou clés de repositionnements mandibulaires corrigeront des désordres dentaires ou pathologies A.T.M dites descendantes. Effectivement, les déplacements antéro-postérieurs de la mandibule auront pour effet d’agir sur l’inclinaison avant - arrière du corps, les latéraux déplacements mandibulaires agiront sur le déport gauche - droite du corps(5).

 

(5)
(1)
(2)
(3) (4)


Sylvain LE GALLOIS
42 France

Orthopédie A.T.M et Orthodontie

ORTHOPEDIE A.T.M.

     

Les pathologies A.T.M. (Articulations Temporo-Mandibulaires) nommées DAM (Disfonction de l’Articulation Mandibulaire) ou SADAM (Syndrome Algo-Disfonctionnel de l’ Appareil Manducateur = ensemble de troubles dus à un mauvais fonctionnent de la mâchoire) sont dues à une mauvaise position du condyle mandibulaire dans la cavité glénoïde qui inflige des pressions, tensions, déchirures au ménisque temporo mandibulaire. Ces pathologies font suite à des tensions musculaires ou un dento dentaire iatrogène et sont la cause de migraines, céphalées, cervicalgies… et ont souvent une répercussion descendante sur la posture.

L’orthopédie ATM consiste à recréer un espace homogène et physiologique pour le ménisque (1)

       
(1)        

c'est-à-dire : Sans déplacement transversal (T), sans compression (2) ni traction (3) ou déplacement antéro-postérieur (4) (5) du condyle mandibulaire.

(T) (2) (3) (4) (5)
 

 

Cette position physiologie articulaire est obtenue grâce au test de résilience méniscale (6) et à l’Enregistrement Intra-Oral (7).
(6)
(7)
 

 

Les rééducations A.T.M sont réalisées soit par des gouttières (8) (9) soit par des bridges provisoires en occlusion corrigée (10) et (11).

(8) (9) (10) (11)
(12)
(13)

Une fois la correction articulaire obtenue, arc gothique correct (12) (13), la réalisation du dento dentaire correspondant au mandibulo-crânien physiologique peut être envisagée, soit par traitement orthodontique, soit par traitement prothétique global ou encore par traitement mixte.

ORTHODONTIE

L’orthodontie est une spécialité de l’art dentaire qui consiste, suite à des tracés céphalométriques, à remettre les dents de façon harmonieuse, esthétique et fonctionnelle non iatrogène sur les arcades dentaires.

     

Posturologie Clinique
Pierre-Marie GAGEY

À qui la faute ?
Le 17 Juillet 2007 à Burlington VT, au cours du congrès biannuel de l’International Society for Postural and Gait Research, le grand spécialiste américain du contrôle postural, L.M. Nashner, a osé poser la question : «A qui la faute ?» ; pourquoi des millions d’hommes et de femmes consultent pendant des mois et des années une flopé de spécialistes sans arriver à trouver de solutions à leurs maux ? Ils ont du mal à tenir debout, soit qu’ils titubent soit qu’ils souffrent dans cette posture, mais leurs examens conventionnels ne mettent pas en évidence une maladie qui soit la cause de leurs problèmes. Alors ils continuent d’errer sans vrai traitement de spécialistes en spécialistes, espérant qu’un jour, peut-être…

À qui la faute ? La question de Nashner n’était qu’une figure de style car ce grand spécialiste du contrôle postural connaît au moins une fautive : l’organisation de la médecine qui saucissonne le corps de l’homme et créé autant de spécialités qu’il a d’organes : l’ophtalmologie pour les yeux, l’otologie pour les oreilles, la cardiologie pour le cœur, etc. Alors que le système postural qui contrôle la position de l’homme debout est un système éclaté qui concerne autant les yeux et les oreilles que les pieds et tous les muscles et tous les tendons et toute la peau de l’axe corporel (cou, tronc et membres inférieurs). Pour s’occuper des patients qui ont du mal à tenir debout, il faut un médecin libéré du carcan de l’organisation médicale conventionnelle, qui puisse porter un regard global sur tous les organes qui participent au contrôle de la position debout.

Pour s’occuper des patients posturaux, il faut un médecin posturologue.
L’université française a compris ce problème depuis des années, elle a organisé un Diplôme Interuniversitaire de Posturologie clinique qui forme des posturologues à Paris, Marseille, Toulouse et Rennes.
Mais pourquoi former des posturologues ?

Un posturologue, pourquoi faire ?
Deux grands neurologues français du milieu du XXe siècle, A. Thomas et J. de Ajuriaguerra, ont préparé les voies des posturologues en montrant que la contraction musculaire qui fixe la position des pièces squelettiques sans s’accompagner de mouvements — ce qu’on appelle le ‘tonus’ postural — est étonnement labile : un rien le fait varier. Il n’y avait plus qu’à étudier ces petits «riens» qui font varier le tonus, pour en devenir maître et le régler à notre guise pour le plus grand bien des patients !… Le schéma qui guide le thérapeute est ainsi d’une simplicité enfantine : le tonus qui règle la position du corps de l’homme dans son environnement est dirigé par les informations que le corps de l’homme reçoit sur sa position dans son environnement… évidemment ! Alors tout ce qui manipule ces informations, manipule le tonus postural… Quoi de plus simple ? Un prisme optique dévie l’espace visuel, donc manipule l’information visuelle sur la position du corps de l’homme dans son environnement. Une surépaisseur localisée de la semelle des chaussures manipule la carte des pressions sous le pied, donc son rapport à l’environnement. On ne sait pas encore manipuler simplement les petits fils à plomb situés dans les oreilles qui fournissent à notre corps la verticale du lieu, mais déjà avec les prismes et les orthèses plantaires les posturologues ne sont pas mal armés.

Une petite complexité quand même. L’œil et le pied sont aux extrémités opposées du corps de l’homme et leur position relative peut varier considérablement : le corps jouit d’à peu près cent degrés de liberté entre l’œil et la plante des pieds !… Ce qui pose un problème. Les informations de position du corps dans son environnement fournies d’un bout par l’œil, de l’autre bout par le pied, ne peuvent pas être utilisées conjointement — être intégrées — si le cerveau n’a pas d’informations sur l’état de ces cent degrés de liberté qui séparent l’œil du pied. C’est dire l’importance logique et … numérique de ces informations ‘proprioceptives’ que le posturologue peut aussi manipuler.

Autre complexité : l’information proprioceptive qui provient directement des muscles oculomoteurs — les muscles qui font tourner l’œil dans son orbite — cette information chemine par le nerf sensitif qui vient de la bouche et des dents… Et l’on constate, en médecine, une contamination, — qu’aucun scientifique n’a encore expliqué — entre ces deux informations. Quand une orthoptiste n’arrive pas à remettre «droits» les yeux d’un patient, elle lui conseille d’aller voir son dentiste pour vérifier qu’il n’y a pas un «petit truc» dans sa bouche. Et le posturologue, lui, vérifie, dès le début de son examen, avant même de penser à un traitement postural, qu’il n’y a pas de contamination de l’information proprioceptive oculomotrice par un problème dentaire ; car le posturologue a appris, par expérience, qu’il est inutile d’essayer de traiter un patient postural par une manipulation posturale, tant que persiste une contamination des informations proprioceptives oculomotrices par un problème dentaire.
On ne comprend pas… Mais c’est un fait.

Les mathématiques au secours des thérapeutiques

Contrairement à ce que disaient certains médecins du XIXe siècle, un scientifique n’a pas le droit de rejeter un phénomène parce que sa raison n’arrive pas à l’expliquer, sinon la science tournerait en rond sur elle-même puisqu’elle refuserait de regarder ce qui la dérange, en soulignant son ignorance ! Pourtant malgré l’évidence triviale de cette proposition, bon nombre de médecins de par le monde, et non des moindres, ont de la peine à accepter les manipulations posturales pour un motif dont on n’a pas encore parlé : ces manipulations sont trop minimes, à leur avis, pour avoir des effets aussi importants, cela n’est pas possible, ce n’est pas pensable, c’est inadmissible !…

Et pourtant,‘elle tourne’… aurait dit Galilée.
Mais il faut comprendre ces médecins, les manipulations posturales bousculent si profondément leur médecine ! Un seul exemple suffira à le faire comprendre. Les chirurgiens orthopédiques s’occupent depuis des années de douleurs spontanées de la partie interne du genou qui bloquent les performances des sportifs et gênent considérablement les moins sportifs lorsqu’ils sont dans leurs escaliers. Ce syndrome rétif aux traitements chirurgicaux tient une place volumineuse dans la littérature orthopédique, tellement volumineuse que j’ai renoncé à compter le nombre de techniques chirurgicales proposées pour le réduire et qui ont échoué. L’échec en particulier de l’application de la théorie biomécanique de Maquet comme déterminant majeur de ce syndrome reste dans tous les esprits, tellement elle avait suscité d’espoirs… Imaginez que, dans ce contexte de discussions internationales entre chirurgiens orthopédiques les plus renommés, apparaisse un posturologue qui dise : mettez tout simplement sur les semelles de ces patients, à un endroit précis, une petite pastille de 1 à 3 millimètres d’épaisseur et votre patient sera guéri en trois jours… Comment pourriez-vous imaginer que les chirurgiens acceptent ce message digne, pour eux, de Fatima… On sort du domaine scientifique pour entrer dans le miraculeux !

Et pourtant, depuis Henri Poincaré, au début du XXe siècle, on sait que, dans le fonctionnement des systèmes dynamiques non linéaires, une toute petite modification est susceptible d’entraîner des transformations considérables. Cette découverte, mathématique, a été admirablement médiatisée par un météorologue : ‘Un papillon bat des ailes au Brésil, a-t-il dit, et une tornade se déclenche au Texas’. Il n’y a donc strictement aucune raison de s’offusquer du pouvoir extraordinaire des manipulations posturales ; ce pouvoir est mathématiquement prévu depuis plus de cent ans ! L’homme se stabilise en position debout en corrigeant tout écart de son corps par rapport à la verticale. La correction arrive après l’écart, évidemment, les corrections successives constituent donc une série temporelle d’événements enchaînés très caractéristiques des systèmes dynamiques non linéaires, comme les phénomènes boursiers, météorologiques, et beaucoup d’autres au cours desquels ce qui arrive à l’instant « t » dépend de ce qui s’est passé à l’instant « t-1 ».

Que retenir ?
D’abord bien sûr, si vous avez du mal à tenir debout, soit que vous titubiez, soit que vous souffriez dans cette posture ET si tous les spécialistes consultés n’ont trouvé ni la cause , ni le traitement de vos maux, n’hésitez pas, allez voir un thérapeute posturologue ; actuellement vous auriez beaucoup de peine à trouver un médecin posturologue. La pratique de la posturologie clinique demande beaucoup de temps, ce qui n’est guère compatible avec les conditions actuelles de pratique de la médecine.
N’ayez pas peur si ce posturologue demande à être aidé par un thérapeute d’une autre discipline qu’il ne maîtrise pas. Les posturologues ont passé entre eux ce pacte : on ne chasse pas dans des domaines où l’on n’est pas un pro.
Si le sujet vous intéresse, il y a beaucoup de sites sur Internet qui peuvent vous aider à trouver des réponses à vos questions, vous pouvez entrer dans ce réseau en cliquant sur ce lien .

Dr Pierre-Marie GAGEY
Fondateur de l'Association Française de Posturologie
75 Paris France
E.mail pmgagey@club-internet.fr
URL http://pmgagey.club.fr/Index.htm

 

Implantologie et chirurgie

Dr Jean Pierre DUCOIN

IMPLANTOLOGIE

La plupart des implants actuels se présentent sous la forme d’une vis en titane à double pas :

  • l’un externe qui permet la rétention osseuse
  • l’autre interne pour lui associer un accastillage prothétique
  • les implants standarts, suivant les systèmes ont :
    • un diamètre le plus souvent compris entre : 3.3 et 4 mm
    • une longueur de 10 à 12 ou 14 mm.
  • il existe également :
    • des implants courts : de 8 à 5mm
    • des implants de petit et gros diamètres : respectivement inférieurs à 3.3 mm et supérieurs à 4 mm.

Ils permettent de remplacer les racines de dents absentes au niveau des maxillaires supérieurs ou inférieurs.
Ces absences peuvent être :

  • unitaires
  • sectorielles
  • totale.

Les étiologies non exhaustives les plus fréquentes des disparitions des organes dentaires sont d’origines :

  • carieuse
  • parodontale
  • endocanalaire
  • congénitale : agénésies unitaires ou multiples
  • traumatique
  • prothétique : fêlures et fractures radiculaires.

Leurs poses peuvent être :

  • différées : après cicatrisation osseuse
  • immédiates : le jour de ou des extractions.

Leurs mises en charge peuvent être également :

  • différées
  • précoces
  • immédiates.

Les implants sont insérés dans un volume osseux qui doit présenter, au niveau des crêtes édentées, un volume suffisant en hauteur et largeur.
S’il existe un déficit spatial au niveau des zones à implanter, un apport osseux ou l’utilisation d’implants courts ou basaux peuvent être envisagés en fonctions d’indications et non d’une systématisation routinière et partisane.

CHIRURGIE

L’acte chirurgical permettant des modifications du volume osseux peuvent être envisagé dans le cadre de procédures telles que :

  • greffes osseuses :
    • autogènes
    • allogènes
    • alloplastiques.
  • élévations sinusiennes avec comblements osseux.
  • déplacements osseux :
    • expansions
    • disjonctions ; verticales ou horizontales
    • distractions.
  • régénérations osseuses guidées (R O G)
    • utilisations de membranes et d’os autogènes ou de biomatériaux.

Pour les greffes osseuses autogènes les sites donneurs les plus courants sont d’origines :

  • intra buccaux :
    • mentonnier
    • rétro molaire
    • tubérositaire.
  • extra buccaux :
    • pariétal
    • iliaque.

Les principaux types de prothèses réalisables, une fois les implants en place, peuvent se décliner en :

  • prothèse implanto portée : similaire en terme de réalisation à de la prothèse dento portée conventionnelle
  • prothèse transvissée : de type Brannemark
  • prothèse implanto stabilisée : la rétention d’un appareil mobile est assurée par des attachements placés sur une barre de conjonction implantaire.

Il est certain que l’utilisation des implants a transformé nos plans de traitement en terme de :

  • physiologie osseuse : conservation du potentiel osseux
  • biomécanique : suppression des portes à faux et dispersion des forces occlusales
  • prophylactique : facilitation de l’entretien.

Il faut cependant ne pas oublier qu’ils font partie d’un panel de moyens thérapeutiques exploitables dans le cadre d’un plan de traitement raisonné et ne doivent pas être d’un recours systématique uniquement guidé par des motivations mercantiles.

Dr Jean Pierre DUCOIN
42 France
E.mail ducoin.jean-pierre@wanadoo.fr

Elevation sinusiennes avec comblement osseux

Greffe iliaque

Orthoposturodontie

L’ORTHOPOSTURODONTIE est une nouvelle conception thérapeutique qui est l’art de remettre l’individu dans la verticalité par le traitement occlusal.
Cette vision globale nécessite des traitements précoces et l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire à visée holistique.

Dr Michel CLAUZADE
66 France

www.orthoposturodontie.com

Bibliographie

Articles PDF